Re_IN corporation

EN COURS DE PRODUCTION

Installation immersive & fiction spéculative – 2025–2026

Patient #000000001
Sculpture Hybride de 2 m x 1,30 m dans une pièce carrée de 16 m2 minimum.
Montage sur structure métallique d’éléments vidéos, images, sons, lumières & objets.
Dispositif interactif autonome (piloté par Raspberry Pi).

LE SCENARIO

Nous sommes en 2185.

Et si demain, plus aucune trace de vous n’existait en ligne… auriez-vous toujours l’impression d’exister ?

Re_IN Corporation est une fiction critique présentée sous forme d’installation immersive. Nous sommes en 2185. Les humains, dispersés entre données, souvenirs flous et avatars en tous genres, n’arrivent plus à retrouver leur corps. Une start-up fictive a pour ambition de les aider à se réincorporer.

Cette fiction se matérialise par une sculpture hybride — mi-corps, mi-machine — représentant le tout premier patient : un être éclaté entre ses identités numériques. Autour de lui, les murs deviennent surfaces d’analyse.

Re_IN Corporation détourne les codes de la startup, de la médecine et du design d’innovation pour interroger la dissolution du corps dans les logiques numériques. Loin d’une dystopie, l’œuvre propose une satire sensible et sensorielle de notre monde ultra-connecté.

Elle invite chacun à ressentir — non sans humour — les glissements silencieux qui nous éloignent de nous-mêmes.

Image - Croquis préparatoire – Re_IN Corporation - Installation immersive – Salle clinique fictive de réincorporation. Sculpture centrale et cartels critiques répartis dans l’espace.

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Extrait vidéo – Démultiplication gestuelle et latence identitaire. Fragment issu de la sculpture Re_IN Corporation. Les mains se répliquent à l’infini, comme autant d’avatars en attente de synchronisation.

UNE FICTION COLLECTIVE À VOIX MULTIPLES

EXPERTS INVITÉS & Cartels polyphoniques

Dans Re_IN Corporation, les cartels ne décrivent pas : ils diagnostiquent.

Philosophes, artistes, médecins, économistes… mais aussi des enfants deviennent des experts invités à poser un regard critique (et décalé !) sur ce patient fragmenté par le numérique.

Chaque cartel prend une forme unique (texte, projection, vidéo, images, …) et devient un diagnostic spéculatif, un traitement poétique ou absurde, une voix dans la polyphonie du futur.

Entre cabinet de curiosités et laboratoire d’identité, cette installation transforme les murs en espace critique partagé, où l’on questionne ce qu’il reste de nous quand l’image prend le dessus sur le corps.